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Nous traduisons en intégralité le dernier discours d’Abd al-Malik al-Houthi, commandant-en-chef du mouvement AnsarAllah au Yémen, prononcé le 24 juillet 2025. Ce pays, le plus pauvre du monde arabe, a été dévasté par une décennie de guerre de la coalition saoudo-américaine qui a tué des centaines de milliers de personnes et affamé toute la population, la réduisant à manger les feuilles des arbres, et y répandant la misère et le choléra. Malgré cela (ou peut-être à cause de cela), il s’est dressé de façon extraordinaire en soutien à la population palestinienne face au génocide perpétré par Israël, s’érigeant en peuple frère des Palestiniens par excellence, combattant non seulement l’occupant israélien mais également les Etats-Unis eux-mêmes, qu’il a tenus en échec tant sous Biden que sous Trump. Depuis le 7 octobre 2023, il ne s’est pas écoulé une semaine sans que tous les jeudis, Abd-al-Malik al-Houthi consacre un discours de plus d’une heure à la situation à Gaza et en Palestine occupée, toujours aussi détaillé que celui traduit ci-dessous. Il conclut invariablement par un appel à des manifestations massives le lendemain, après la prière du vendredi, en soutien à la Palestine, qui ont toujours rassemblé des millions de personnes à travers le Yémen, et en particulier à Sanaa. Nous y trouvons un récit détaillé des souffrances infligées aux Palestiniens, aussi poignant que méticuleux, tout le chapelet de la cruauté et du sadisme israéliens étant égrené. Nous y trouvons une authentique humanisation des Palestiniens, celle-là même que l’Occident n’accorde qu’aux Israéliens, quand les Palestiniens ne font l’objet que de récits expurgés et impersonnels, exempts de suivi rigoureux (il ne s’agit souvent que de sauver la face), d’épithètes flétrissants ou de charges d’émotion sincère, tout le contraire des récits fictifs du 7 octobre sur les bébés décapités, les « viols du Hamas », etc. Le texte ci-dessous est ce que nous lirions au quotidien dans nos journaux, ce que nous entendrions chaque jour à la télévision si les vies arabes valaient autant que les vies juives. En imposant un blocus à Israël dans la mer Rouge, le golfe d’Aden et la mer d’Arabie, le Yémen n’est-il pas, comme le suggérait un Professeur de droit international, le seul pays au monde à mettre en œuvre sérieusement ses obligations imposées par la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948, ayant conditionné l’arrêt de ses opérations à la fin des massacres et du blocus contre Gaza ? Indubitablement, la postérité accordera une place d’honneur au Yémen, qui, par son exemple, a démasqué l’hypocrisie abjecte des régimes arabo-musulmans, et la complicité criminelle de l’Occident, voués aux poubelles de l’histoire. Source : Youtube Traduction : lecridespeuples.substack.com [Introduction] Au Nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Louange à Dieu, Seigneur des Mondes. J’atteste qu’il n’y a d’autre Dieu que Dieu, le Souverain, le Vrai, le Manifeste, et j’atteste que notre Maître Mohammed est son Serviteur et son Messager, le Sceau des Prophètes. O mon Dieu, prie sur Mohammad et sur la famille de Mohammed et bénis-les, comme tu as prié sur la famille d’Ibrahim et comme tu les a bénis, car Tu es certes Digne de louanges et Glorieux. Ô mon Dieu, sois satisfait de ses compagnons vertueux et élus, ainsi que de l’ensemble de tes serviteurs pieux et des combattants. Mes frères et sœurs, que la paix de Dieu soit sur vous, ainsi que Sa miséricorde et Ses bénédictions. [La situation à Gaza] Concernant les développements et les nouveaux événements liés à l’agression israélienne barbare, sauvage et criminelle contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza, cette semaine est considérée comme la plus douloureuse, la plus tragique, la plus éprouvante, la plus terrible et la plus intolérable depuis le début de l’agression israélienne contre la bande de Gaza, il y a 657 jours. Le crime de la famine imposée, et la souffrance des Palestiniens à cause de cette famine dans la bande de Gaza, ont atteint un stade extrêmement grave. Le directeur des secours médicaux à Gaza a déclaré à ce sujet : « Nous sommes entrés dans la phase de danger de la famine, et nous nous attendons à une mort collective des femmes et des enfants. » Selon le Programme alimentaire mondial, environ 470 000 personnes dans la bande de Gaza se trouvent en situation de famine catastrophique. [Une guerre contre les enfants] Toutes les scènes sont tragiques dans la bande de Gaza. Les scènes des enfants, et le récit de leur souffrance face à l’injustice, à la tyrannie et aux crimes que leur inflige l’ennemi israélien dans la bande de Gaza, sont d’une tristesse extrême, et constituent une honte pour l’ensemble de la communauté humaine, en premier lieu pour les musulmans dans les pays arabes et ailleurs. Les enfants de la bande de Gaza endurent les souffrances les plus intenses, car l’ennemi israélien les a pris pour cible principale dans ses pratiques criminelles et son agression injuste et brutale, à toutes les étapes de leur existence. Dès la période prénatale, alors qu’ils sont encore des fœtus dans le ventre de leurs mères. Parmi les souffrances les plus extrêmes figurent en effet celles des femmes enceintes dans la bande de Gaza. Une immense souffrance frappe ces femmes ainsi que les fœtus qu’elles portent. Les fœtus, dans le ventre de leur mère à Gaza, souffrent de la famine dont souffre leur mère. Des dizaines de milliers de femmes palestiniennes enceintes dans la bande de Gaza sont affamées ; elles n’ont pas accès à la nourriture, ce qui entraîne de lourds dommages, tant pour leurs fœtus que pour elles-mêmes. Dans la loi de Dieu, glorifié et exalté soit-Il, dans Ses enseignements, et même dans les lois positives et les normes humaines, on fait tout particulièrement attention aux conditions des femmes enceintes en vertu des valeurs humaines et naturelles, conformément à la justice et à la miséricorde. Mais l’ennemi israélien n’y porte strictement aucune considération. Ainsi, les fœtus souffrent de la famine imposée à leur mère, ce qui a des effets directs sur leur santé. Il en va de même pour les assassinats : de nombreuses femmes enceintes ont été tuées alors qu’elles étaient en état de grossesse, tuées par l’ennemi israélien, et leurs fœtus ont été tués avec elles, dans leur ventre. Après la naissance, même les prématurés souffrent, comme ce fut le cas lors des attaques contre les hôpitaux et le ciblage des prématurés dans les couveuses, assassinés de diverses manières, notamment par la privation d’oxygène, et d’autres méthodes d’extermination et de meurtre.
Les
nourrissons aussi sont ciblés, notamment à travers
l’interdiction du lait infantile. La souffrance est immense en
raison de l’absence de lait : les femmes sont affamées, comment
pourraient-elles produire du lait pour allaiter ? Quant au lait en
poudre qui devrait être disponible pour les enfants, il leur est
interdit. L’ennemi israélien empêche l’entrée du lait
destiné à nourrir les nourrissons, car il cherche à les
exterminer et en a fait une cible principale dans son plan
criminel et dans ses pratiques criminelles visant à exterminer le
peuple palestinien dans la bande de Gaza. Les criminels des gangs sionistes, qui se font appeler « armée israélienne », s’en vantent. Nombre d’entre eux publient même des vidéos dans lesquelles ils commettent ces meurtres d’enfants dans un esprit de divertissement et de jeu. Ils s’en vantent avec une criminalité, une brutalité et une faillite humaine extrêmes, totalement dénuées de toute valeur humaine ou morale. Pendant leur enfance, les enfants subissent toutes les souffrances que connaît la société dans son ensemble dans la bande de Gaza. Un grand nombre d’entre eux sont directement visés par les meurtres ; beaucoup sont blessés ; et tous les blessés du peuple palestinien dans la bande de Gaza souffrent de l’absence de soins médicaux et sanitaires. Ils souffrent aussi de la famine, du déplacement forcé, de toutes les formes de persécution, de la soif, etc. Aucune souffrance n’est épargnée aux enfants dans la bande de Gaza. De plus, ils sont privés d’éducation — ce qui est l’une des choses les plus douloureuses pour le peuple palestinien dans la bande de Gaza : que leurs enfants soient privés d’éducation. Ce peuple est une société très attachée à l’éducation, profondément soucieuse de l’instruction. C’est pourquoi il souffre cruellement et ressent une immense douleur de voir cette génération émergente privée d’instruction. Où sont les droits de l’enfant ? Où sont les droits de l’homme ? Et tous ces slogans que l’Occident incroyant brandit pour tromper les autres peuples, et auxquels beaucoup, dans nos pays, dans notre monde islamique et dans de nombreux autres pays, se laissent abuser, considérant que l’Occident est celui qui défend les droits et respecte l’humanité (la dignité) de l’homme ? Tout cela est perdu, tout cela est absent, car c’est bien l’Occident lui-même qui fournit à l’ennemi israélien toutes les formes de soutien dans toutes ses pratiques. [Une guerre contre les femmes] L’ennemi israélien cible également les femmes : les femmes enceintes, les femmes âgées, très âgées, etc. Toutes les femmes, dans la bande de Gaza, endurent elles aussi des souffrances des plus tristes et des plus intolérables. Elles subissent toutes les formes de souffrance, d’assassinats ciblés, ce qui est très manifeste dans le cadre d’une stratégie globale visant à tuer tout le monde, petits et grands, enfants et femmes, dans les camps de déplacés, dans les tentes de fortune bombardées avec des bombes américaines destructrices et incendiaires. Elles sont aussi prises pour cible de façon délibérée par des snipers embusqués, qu’elles soient dans les rues, dans les zones de déplacement, ou sur les ruines des maisons détruites. Les criminels sionistes s’en vantent également, publiant eux-mêmes des images de ces crimes, perpétrés dans le cadre d’une campagne délibérée visant les femmes. Hier, les sionistes ont diffusé une vidéo montrant une mère marchant avec son enfant à la recherche de nourriture, car elle a faim et son enfant a faim. Les soldats sionistes criminels la poursuivent avec un drone, dans une ambiance de divertissement criminel insensé, brutal, vidée de tout sentiment humain et de toute valeur humaine. Puis ils l’ont tuée, elle et son enfant. De telles scènes sont innombrables… Lorsque nous parlons, nous ne faisons que citer des exemples, des cas particuliers ; sinon, ce qui se passe sur le terrain, ce que commet l’ennemi israélien, est bien plus monstrueux et effroyable, à une échelle très large, et ce sont des crimes extrêmement atroces. Les femmes de la bande de Gaza souffrent de la faim, même quand elles sont enceintes. Beaucoup d’entre elles sont aussi veuves et endeuillées. La souffrance est immense : avec leurs familles, avec la perte d’enfants tombés en martyrs, de proches, de pères, de frères, d’époux. Elles endurent toutes les formes de souffrance. Quant au slogan des droits des femmes, c’est l’un de ceux que met en avant l’Occident incroyant, que les États-Unis eux-mêmes mettent en avant, tout comme les régimes européens pro-sionistes, mais dans un tout autre contexte : un contexte de tromperie, de désinformation, un contexte d’infiltration de nos sociétés pour en cibler les valeurs, de démantèlement de notre société au niveau de la famille, et d’autres voies destructrices, qui constituent une forme d’agression contre notre Oumma (communauté arabo-musulmane), une forme de ciblage de notre Oumma. Mais (l’Occident est silencieux et même complice) lorsque la réalité est celle qui prévaut dans la bande de Gaza, à savoir l’extermination des femmes, toutes les formes d’oppression, toutes les formes de privation exercées par l’ennemi israélien contre les femmes palestiniennes dans la bande de Gaza. (L’Occident est silencieux et même complice) lorsque la souffrance est immense, les scènes tragiques et extrêmement douloureuses, lorsque des femmes sont épuisées par la faim, plongées dans la douleur et la tristesse devant la faim et la souffrance de leurs enfants, certaines d’entre elles, en parlant, ayant le plus grand mal à prononcer des mots, leur voix étant presque éteinte tant elles sont affaiblies par la faim, l’effort, l’épuisement, la faiblesse, la fatigue, sans compter la souffrance psychologique, la peine intense, les épreuves extrêmes. L’ennemi israélien les tue avec des bombes américaines, les poursuit, les déplace d’une région à l’autre, alors qu’elles sont affamées, épuisées. L’ennemi israélien cible également certaines d’entre elles par l’enlèvement, par des crimes de viol, perpétrant toutes les formes et tous les types de crimes, par la torture dans les prisons et les centres de détention, etc. [Une situation d’apocalypse] Les scènes générales des habitants de la bande de Gaza — des pères et des personnes âgées, des grands et des petits — sont très douloureuses. Cette semaine, beaucoup d’entre eux n’ont rien mangé, n’ont pas goûté à la nourriture pendant cinq jours. La faim se lit sur leurs visages, ainsi que la fatigue, l’épuisement, la détresse, la tristesse, la douleur, la soif, au milieu des tueries incessantes. Et il y a ces pièges mortels que les Américains ont mis en place pour tuer de manière infâme le peuple palestinien dans la bande de Gaza, en distribuant chaque jour des repas mortels. Plus d’un millier de martyrs palestiniens de Gaza ont été tués alors qu’ils tentaient de se procurer de la nourriture dans ces pièges. La faim extrême — la leur, celle de leurs enfants, celle de leurs femmes — les force à y aller pour chercher à manger. Les Américains et les Israéliens les attendent ensemble, pour participer à leur massacre. Cette semaine, un employé de ces centres de distribution, un Américain chargé de la sécurité, a fait des aveux. Il a reconnu que son travail consistait à cibler délibérément et à tuer intentionnellement des Palestiniens, dans le but de les exterminer. Les Américains reconnaissent que 71 000 enfants palestiniens sont en danger de mort à cause de la malnutrition aiguë, tandis que 17 000 mères ont besoin d’une intervention urgente pour éviter les complications liées à la famine persistante imposée par l’ennemi israélien. Les morts continuent, et les annonces de décès se poursuivent : parmi les enfants, en particulier les nourrissons, parmi les enfants de tous âges, ainsi que parmi les adultes, les jeunes, les personnes âgées et les malades. Les malades pour qui la famine représente un danger majeur : comment, même s’ils obtenaient des médicaments, pourraient-ils les utiliser (efficacement) sans nourriture, avec toutes les complications et les effets que cela implique ? Les décès parmi les enfants et les nourrissons sont dus à la détérioration des conditions sanitaires et humanitaires, causée à la fois par le blocus et par les bombardements continus. Le porte-parole de la défense civile dans la bande de Gaza a déclaré, s’adressant à toute la société, à toute la communauté humaine, à toutes les institutions internationales et autres : « Nous vous le disons clairement : les enfants de Gaza meurent de faim, au sens littéral du terme. » Le directeur de l’hôpital Al-Shifa déclare : « Nous nous dirigeons vers des chiffres effrayants de mortalité en raison de la famine qui frappe les habitants de la bande de Gaza. » Neuf cent mille enfants à Gaza souffrent de la faim, dont soixante-dix mille sont entrés dans une phase de malnutrition. La vie des patients atteints de diabète ou d’insuffisance rénale est menacée par la malnutrition, et ils connaissent des crises aiguës dues à la famine. Le directeur général du ministère de la Santé à Gaza déclare : « La phase de famine que traverse le secteur est la plus grave, et beaucoup de gens s’effondrent dans les rues. » Alors qu’il affame la population, l’ennemi israélien continue de tuer, de commettre un génocide, et de procéder à des déplacements forcés vers des zones exiguës, inhabitables. Et pourtant, il continue de cibler les déplacés, après les avoir forcés à se rendre dans ces zones ; il cible et tue les déplacés affamés dans les zones qu’il qualifie de « sûres ». L’un de ses moyens pour les assoiffer est de les pousser à quitter les zones où ils peuvent trouver un peu d’eau, pour les envoyer dans des endroits où il n’y en a pas — afin de les faire mourir de soif et d’accroître leurs souffrances. [La passivité de la communauté internationale] C’est une tragédie, une catastrophe extrêmement grave. C’est une honte considérable pour toutes les institutions et organisations, pour la soi-disant communauté internationale, et pour l’Organisation de la coopération islamique — la deuxième plus grande organisation au monde après les Nations unies, qui regroupe les États et pays islamiques — et qui ne fait rien. Et les Arabes, leur Ligue — où est-elle ? Que fait-elle ? Que font-ils en général ? Que font-ils ? Le peuple palestinien, face à cette tragédie d’une ampleur terrible, si douloureuse, si triste, se sent abandonné par les Arabes, et par les musulmans en général, avant tout, car la responsabilité leur incombe avant tout. Ce que disent tous les Palestiniens de Gaza, c’est : où sont les Arabes ? Qu’est-il arrivé aux musulmans ? Pourquoi ce silence ? Pourquoi cette passivité face à cette tragédie ? Où est la responsabilité humaine, islamique et morale envers ce peuple qui fait partie d’eux, face à un ennemi qui est l’ennemi de tous, et qui constitue un danger pour eux tous ? Si les Arabes ne se tiennent pas aux côtés du peuple palestinien dans cette injustice manifeste, flagrante, prolongée, causée par leur manquement, et qui a atteint ce qu’elle a atteint, et est arrivée là où elle en est arrivée parce qu’ils ont abandonné (le peuple palestinien), dans quelle autre situation, face à quelle autre injustice, dans quelle autre cause uniront-ils leur parole ? Avec quel peuple, avec quelle composante de cette Oumma se tiendront-ils un jour ? Cela signifie que dans cet état d’abandon face à cette injustice flagrante et à cette immense tragédie, personne ne se tiendra jamais aux côtés de personne. Cet état d’abandon et de passivité est une mort collective des consciences et une négation générale des valeurs. Ce sont des régimes entiers qui les renient, accompagnés des peuples soumis à leur domination, et au sein de ces peuples, les élites, de nombreux savants religieux, des forces, des partis, des courants politiques et sociaux, etc. C’est une situation collective de négation des valeurs, de démission de la responsabilité, d’abandon du devoir religieux, moral et humain, et d’abandon de ce qui, dans ses conséquences, constitue un danger pour tous. C’est une situation extrêmement grave. Il ne s’agit pas de dire que les musulmans forment une petite Oumma, peu nombreuse, opprimée et humiliée en conséquence de sa faiblesse. En réalité, c’est une Oumma de deux milliards de musulmans qui faillit à ses devoirs ; ce sont des centaines de millions d’habitants des pays arabes et islamiques qui faillissent, à l’exception d’une infime minorité de membres de cette Oumma qui ont une position franche et claire contre l’ennemi israélien, et en soutien au peuple palestinien. Ils sont devenus une exception au sein de la Oumma, une exception combattue à l’intérieur même de la Oumma, par des régimes, des entités, des forces liées aux ennemis, et qui prennent une position hostile et négative à l’égard du peuple palestinien. C’est une situation profondément regrettable. Elle témoigne aussi de la pire apathie humaine et du reniement le plus abject des valeurs innées de la nature humaine qu’ait connu notre époque, avec des conséquences dangereuses, à savoir une liberté totale accordée à la criminalité sioniste dans le monde entier. La capitulation, l’acceptation et la tolérance de tout ce que commet l’ennemi israélien, avec la complicité des États-Unis, dans la bande de Gaza, c’est sacrifier des vies humaines dans le monde entier. C’est donner libre cours à la criminalité sioniste dans le monde entier. [Volonté d’hégémonie impériale et coloniale et apathie des régimes arabes] Le sionisme est une orientation globale. Le mouvement sioniste a été créé et fondé par des Juifs comme bras armé (de l’impérialisme) à l’échelle mondiale, pas uniquement pour la Palestine. Il a commencé en Palestine, mais son orientation est mondiale. Cette orientation a deux branches : la branche (impérialiste) américaine et la branche (colonialiste) israélienne. Son orientation est globale, ses objectifs sont globaux. Elle poursuit clairement ses objectifs connus et déclarés, qui sont agressifs, criminels, injustes, destructeurs, et visent à asservir les peuples — en premier lieu les Arabes, puis le reste des musulmans, puis l’humanité entière. Le sionisme est à l’origine du concept du « milliard d’or » au sein de l’humanité, et de l’extermination du reste des sociétés humaines. Il est l’héritier du legs criminel et colonialiste cupide, qui cherche à accaparer les richesses des peuples, à les piller, à les asservir, à les humilier, à les opprimer, à effacer leur identité, et à confisquer leur liberté et leur indépendance. Telle est l’orientation sioniste, avec ses bras armés : les États-Unis, Israël et la Grande-Bretagne. La voie arabe en soutien à la cause palestinienne a été et reste une voie faible et hasardeuse, depuis le début de la tragédie du peuple palestinien, depuis le début du mouvement sioniste juif dans l’usurpation de la Palestine, avec l’aval et le soutien britanniques et occidentaux. Dès le départ, la réaction et la position arabes ont été faibles, n’étant à la hauteur ni de la responsabilité, ni du danger, ni du défi. Et elles sont restées faibles, désordonnées, sans réflexion, sans progrès : bien au contraire, elles n’ont fait que décliner, jusqu’à la normalisation flagrante et honteuse de certains régimes arabes avec l’ennemi israélien. Et cette normalisation ne se limite pas à établir une relation normale avec cet occupant criminel et usurpateur, ennemi de la Oumma : elle va jusqu’à la coopération avec cet ennemi. Un ennemi de cette Oumma, de sa religion et de son monde. Un ennemi qui ne témoigne d’aucun respect envers cette Oumma, qui la traite avec haine et criminalité, et qui commet tous les actes que l’on sait à son égard. Cette voie de faiblesse a mené à ce qu’elle a mené, jusqu’à ce que l’ennemi israélien soit certain que, quels que soient l’ampleur de ses crimes, l’atrocité de ses actes dans la bande de Gaza ou ailleurs contre le peuple palestinien, il n’y aura aucune réaction collective des musulmans et des Arabes, aucune position ferme pour mettre fin à ses crimes, ni pour enrayer sa tyrannie et ses atrocités contre le peuple palestinien. C’est pourquoi la lâcheté arabe en premier lieu, et la lâcheté au sein des musulmans, à quelques exceptions près, ont contribué à ce que les crimes sionistes juifs contre le peuple palestinien atteignent un niveau tel qu’ils en viennent à affamer deux millions de personnes dans la bande de Gaza, de façon ouverte, déclarée, flagrante, en violation de tout ce qui existe en ce monde : les lois de Dieu, les lois internationales, la Charte de l’ONU, les droits et usages de toute l’humanité. C’est un crime flagrant, manifeste, scandaleux, d’une cruauté extrême, et une insulte à l’humanité tout entière. Cette audace est le fruit d’une attitude faible et lâche, qui s’est transformée en une forme de trahison, de collaboration avec l’ennemi, de complicité avec lui durant les 22 mois de l’agression israélienne contre la bande de Gaza. [La complicité des pays arabo-musulmans] Cette agression s’est accompagnée d’une famine qui, depuis le début, a atteint aujourd’hui un stade extrêmement grave, généralisé, global : l’arrêt total de l’approvisionnement alimentaire pour la majorité des habitants de Gaza. Mais pendant toute cette période de 22 mois, certains régimes islamiques et arabes n’ont cessé d’envoyer des navires transportant des denrées alimentaires et des marchandises à l’ennemi israélien. Durant cette période, ils ont même augmenté la fréquence et l’intensité de leurs échanges commerciaux avec lui. Et l’un de ces régimes islamiques [la Turquie], considéré parmi les plus grands pays, qui affiche dans les médias son soutien au peuple palestinien, est celui dont les navires ont apporté, plus que ceux de tout autre pays dans le monde, en termes d’activité commerciale, d’échanges économiques et de flux commerciaux. Les grands régimes arabes, ou du moins les plus influents d’entre eux, sont connus pour cela, et ils persistent dans cette voie. Certains ont même tenté de proposer des alternatives à l’ennemi israélien en réaction à ce qu’a engendré la position yéménite, à savoir l’interdiction de la navigation israélienne dans la mer Rouge, le détroit de Bab el-Mandeb, le golfe d’Aden et la mer d’Arabie. Ils ont alors cherché à lui fournir d’autres solutions et d’autres voies d’approvisionnement pour continuer à l’alimenter en produits commerciaux et alimentaires de toutes sortes, répondant à ses divers besoins. Et pendant ce temps, ils assiègent le peuple palestinien, sans entreprendre la moindre démarche concrète, sérieuse — même minimale — comme rompre les relations diplomatiques avec l’ennemi israélien, mettre fin aux relations économiques avec lui, ou simplement le boycotter politiquement. Ce minimum d’actions, ils ne l’ont même pas accompli. Bien au contraire : certains, en secret, et d’autres à la fois en secret et au grand jour, prennent des mesures qui confirment leur orientation et leur trajectoire fondées sur la normalisation totale avec l’ennemi israélien, et l’hostilité envers quiconque s’oppose à lui. C’est là quelque chose de profondément regrettable, un reniement des principes mêmes de l’islam. Nous sommes donc témoins de deux voies parallèles : une voie empruntée par l’ennemi israélien, qui agit avec le plus haut degré d’agression, de brutalité, d’arrogance et d’injustice. Il commet un génocide à l’encontre des enfants et des femmes, il rase entièrement la bande de Gaza, procède à des travaux de nivellement et de démolition, fait appel à des entrepreneurs pour déblayer ce qui reste des habitations, détruit tous les repères et toutes les composantes de la vie dans la bande de Gaza, tue — enfants, femmes, personnes âgées et jeunes — avec une férocité extrême, affame, assoiffe, et tout ce que perpètre cet ennemi israélien en fait de crimes. Il agit ainsi avec le maximum d’intensité, sans la moindre considération pour quoi que ce soit : ni pour les valeurs, ni pour la morale, ni pour les lois, ni pour la possibilité d’une réaction du côté arabe ou islamique ou autre, sans aucun égard, sans la moindre gêne. Il se comporte avec une impudence totale, un degré extrême de criminalité et de tyrannie. Et ce qui lui fait face, dans la réalité arabe, en premier lieu — comme je l’ai répété dans de nombreux discours —, c’est la position arabe négative, déplorable, lâche et complice à l’égard de la cause palestinienne et de l’agression israélienne contre la bande de Gaza. Une position qui a indéniablement un impact négatif sur les positions d’autres pays et peuples musulmans, qui auraient pu adopter des postures bien plus fermes qu’elles ne le sont aujourd’hui. L’Indonésie, la Malaisie, le Pakistan et d’autres pays auraient affiché des positions plus fortes si les Arabes avaient eux-mêmes adopté des positions fermes. Mais il est bien connu que les grands régimes arabes ont une attitude hostile envers quiconque s’engage sérieusement en ce qui concerne la cause palestinienne. C’est pourquoi ils affichent une position très négative vis-à-vis de la République islamique d’Iran, car ils la considèrent comme ayant commis le péché de soutenir le peuple palestinien, en s’élevant ainsi au-dessus de leurs propres positions et de leurs propres choix, qui suivent une voie tout à fait différente. Aucun autre pays ne soutient véritablement, sincèrement, la cause palestinienne. C’est une réalité regrettable. La voie israélienne, au sommet du crime, de l’agression, de l’oppression et de la tyrannie, vise clairement à liquider définitivement la cause palestinienne et à expulser complètement le peuple palestinien de la bande de Gaza, mais aussi de la Cisjordanie. Ce n’est pas un simple discours, ils mettent en œuvre des démarches concrètes en ce sens. L’ennemi israélien l’exprime ouvertement, et les Américains l’ont également exprimé, et Trump lui-même a réaffirmé le principe du déplacement du peuple palestinien hors de la bande de Gaza. Il agit au plus haut niveau, tant dans ses objectifs que dans ses pratiques criminelles. Et face à cela, une autre voie, parallèle, existe au sein du monde arabe et islamique : une voie qui cherche à apaiser, à endormir cette Oumma et ces peuples, à les dissuader de prendre une position sérieuse en soutien au peuple palestinien. Au sujet de l’ennemi israélien, il ne faut pas seulement considérer ce qu’il fait dans la bande de Gaza contre le peuple palestinien, mais aussi ce qu’il fait à Al-Quds (Jérusalem), à la mosquée Al-Aqsa, à l’encontre du peuple palestinien dans toute la Palestine et en Cisjordanie. Et malgré tout cela, la voie parallèle dans le monde arabe et islamique est une voie d’endormissement, d’inertie, de paralysie de la Oumma. À chaque fois que l’ennemi israélien franchit une nouvelle étape dans ses agressions, ses déplacements forcés, ses destructions, ses crimes monstrueux et multiples, la Oumma se retrouve encore plus ligotée, elle recule, elle s’immobilise, comme si rien ne se passait en Palestine. C’est d’une limpidité absolue. [L’illusion de la paix avec Israël] Le monde arabo-musulman agit sous le slogan de la « paix ». Mais quelle paix ? C’est bien de capitulation totale qu’il s’agit. Ils en sont arrivés à parler de capitulation sous l’appellation de « paix ». Quelle paix peut-on conclure avec un ennemi aussi brutal, aussi criminel ? Un ennemi qui viole, qui occupe, qui tue, qui commet les pires atrocités, et qui ne reconnaît aucun droit à cette Oumma. Et ce qu’il fait au Liban et en Syrie est bien connu. Et pourtant, ils ne cessent de parler de paix, de paix… Dans le but d’empêcher cette Oumma de réagir, de se mobiliser, de prendre position. L’ennemi israélien massacre dans un génocide, détruit dans une ruine totale, fait couler le sang à flots, déplace des populations, et eux parlent à notre Oumma, à nos peuples, de « paix » : « Ne bougez pas, nous faisons le choix de la paix. » C’est là un mécanisme de paralysie de la Oumma, un moyen de la dissuader, de la démoraliser, de l’empêcher de réagir ou d’apporter un quelconque soutien au peuple palestinien. L’ennemi israélien déclare clairement, tant en paroles qu’en actes, qu’il ne reconnaîtra jamais aucun État palestinien, ni le droit des Palestiniens à disposer d’un État, fût-ce sur une partie de leur terre — même pas au niveau que revendique l’Autorité palestinienne, laquelle n’est en réalité qu’une autonomie soumise, subordonnée à Israël. Même cela, ils ne le concèdent pas. Comme le dit Dieu dans le noble Coran, « Possèdent-ils une part du Royaume ? Alors ils ne donneraient pas aux hommes la pellicule d’un noyau de datte. » (sourate 4, verset 53) Les slogans de paix et de normalisation, les méthodes visant à semer le désespoir et la culture de la défaite auxquels œuvrent les médias et les dispositifs éducatifs de nombreux régimes servent, en toute clarté, les intérêts de l’ennemi israélien. L’ennemi israélien n’est pas dans une démarche de paix, et il n’y entrera jamais. Comme nous l’avons dit, il agit avec un maximum de criminalité, d’agression et d’injustice, et il poursuit ses objectifs ultimes : l’élimination totale de la cause palestinienne. Les régimes arabes agissent également en s’employant à railler et déformer la position de ceux qui se mobilisent pour soutenir le peuple palestinien. Une grande partie de l’activité médiatique de nombreux régimes arabes s’oriente contre ceux qui se mobilisent pour la cause palestinienne, en recourant à la caricature, à la remise en question, aux insultes et à des campagnes de propagande qui adoptent le discours israélien et américain, mais dans la langue arabe. Seule la langue change ; le contenu est identique, et la conclusion aussi. C’est extrêmement regrettable. Et, dans nombre de pays arabes, toute activité populaire de soutien au peuple palestinien est interdite. Oui, telle est la situation dans de nombreux pays arabes : si certains manifestent dans la rue, ils sont interpellés, empêchés, interdits de toute forme d’activité populaire — que ce soit sous forme de manifestations, de séminaires, d’événements ou d’actions pacifiques en faveur du peuple palestinien. C’est une situation comparable à ce que fait l’Occident en interdisant toute critique de l’ennemi israélien sous couvert de « l’antisémitisme ». Certains Arabes, eux aussi, cherchent à faire interdire toute critique de l’ennemi israélien, toute forme de soutien ou de solidarité avec le peuple palestinien. Même si ce n’est pas sous le prétexte de l’antisémitisme, cela reste interdit, passible de sanctions et de mesures : soit la mort, soit l’emprisonnement et des amendes. C’est manifeste. La situation est pire qu’une simple inaction ou qu’une attitude de spectateur : il existe une dynamique qui sert l’ennemi israélien, qui l’encourage à persister dans ses agissements et à aller jusqu’à ces mesures extrêmement graves et dangereuses. [Israël inculque la haine aux enfants dès le plus jeune âge] La criminalité juive sioniste est une criminalité idéologique, enracinée dans un arrière-plan culturel et intellectuel malveillant, foncièrement égaré, profondément nocif et agressif. Ce n’est donc pas une criminalité ordinaire. Les sionistes juifs reçoivent dès l’enfance une éducation fondée sur des doctrines et des croyances précises, qui leur inculquent une vision extrêmement négative des autres sociétés humaines, car ces sociétés ne sont, selon eux, pas réellement humaines. Ils ne reconnaissent pas les Arabes — même ceux qui ont normalisé avec eux — comme appartenant à l’espèce humaine. Les sionistes les considèrent plutôt comme des créatures ou des animaux revêtus d’une forme humaine, afin qu’ils soient aptes à servir l’ennemi israélien et les Juifs. C’est ainsi qu’ils les présentent dans leur culture et dans leurs croyances. Regardez les livres falsifiés qu’ils ont entre les mains, présentés comme livres de l’Ancien Testament. Ce qu’ils contiennent comme textes dessine une vision profondément négative, méprisante et permissive à l’égard de toutes les sociétés humaines, et instille aussi une haine farouche. C’est une permissivité empreinte de haine, et doublée de convoitises. Cette éducation est d’une nature sauvage et criminelle, totalement dénuée du moindre sentiment humain envers nos sociétés (le Talmud considère que les commandements ne concernent que les Juifs, et que tout est permis avec les non-juifs). C’est pourquoi ils représentent réellement un danger pour cette Oumma, car ce qu’ils commettent ne relève ni d’une tactique, ni d’initiatives individuelles, ni d’erreurs commises involontairement. Ils commettent ces actes de manière délibérée, à partir d’un fondement doctrinal malveillant, foncièrement égaré, profondément mauvais, qui leur inculque cette vision négative, méprisante et permissive envers nos sociétés islamiques et autres. À cela s’ajoute une haine intense. Une haine monstrueuse, accompagnée d’une convoitise démesurée, d’un appétit vorace pour nos patries, nos richesses, nos pays, et pour tout ce qu’ils peuvent exploiter dans notre Oumma (cf. le projet de « Grand Israël », du Nil à l’Euphrate). https://x.com/lecridespeuples/status/1949239928044310700 C’est une situation extrêmement dangereuse. C’est pourquoi il est impératif d’agir dans le cadre de la loi divine. Dieu — exalté soit-Il — a dit dans le Saint Coran : « Si Dieu ne repoussait pas les hommes les uns par les autres, la terre serait, certes, corrompue. » (sourate 2, verset 251) Ces criminels sionistes juifs, avec leurs croyances qui — comme je l’ai dit — encouragent la criminalité et les pratiques criminelles, telles que le meurtre d’enfants et de femmes, le génocide, la famine, les meurtres de toute sorte, les crimes les plus atroces à l’encontre de toutes les catégories humaines — enfants, femmes, jeunes, vieillards, personnes âgées, handicapés, malades, blessés, etc. (considérés comme des « animaux humains ») —, ne peuvent être arrêtés, et leur mal ne peut être contenu, que par une action conforme à la loi divine. « Si Dieu ne repoussait pas les hommes les uns par les autres, la terre serait, certes, corrompue. » Ce sont des criminels, au sommet de la criminalité. Ils tuent pour le plaisir, pour satisfaire leur ego. Ils se persuadent eux-mêmes de tuer autrui, et ils tuent sans justification, par pure criminalité, par agressivité, par haine, pour les raisons les plus futiles, souvent même sans aucune raison. Ils sont un mal pour cette Oumma, un mal pour toutes les sociétés humaines. Il est donc impératif d’agir selon la loi divine, sans quoi leur tyrannie ne fera que croître, leur mal se propagera, s’étendra, et leurs attaques atteindront d’autres peuples et d’autres pays — ceux-là mêmes qui croient être en sécurité parce qu’ils se taisent, flattent, cèdent, se montrent complaisants, et s’alignent eux aussi dans une direction qui sert l’ennemi, pensant que cela leur vaudra sa reconnaissance. C’est de la stupidité. De la stupidité. L’ennemi israélien est d’une haine extrême. Regardez tout ce qu’il fait, notamment dans la bande de Gaza : une agressivité effroyable, une criminalité effroyable. Au point qu’ils en sont arrivés — dans ce qu’ils commettent à Gaza — à voler les ânes ! Les sionistes juifs, les sionistes volent les ânes des habitants de Gaza. Pourquoi ? Parce qu’avec l’épuisement du carburant, les ânes sont devenus un moyen de transport, et ils sont allés jusqu’à les priver de ce moyen primitif. Et ce qu’ils font est encore pire que cela. Cela montre que leur corruption, leur criminalité et leur haine s’étendent à ce type de choses. Ils cherchent à vous priver de tout bien. Ils ne veulent pour vous aucun bien. Ils font tout ce qu’ils peuvent pour vous faire souffrir. Tout ce qui peut aggraver votre souffrance, ils le mettent en œuvre. Ils sont ingénieux, et par leur cruauté et leur criminalité, ils savent comment agir pour infliger le maximum de douleur. Et ils s’y emploient. [Le désarmement serait un suicide] Dans ce même contexte, l’un des exemples les plus édifiants — et les plus abominables — de stupidité et d’égarement manifeste, c’est que certains demandent aux frères du Hamas de déposer leurs armes, y compris l’Autorité palestinienne. L’Autorité palestinienne prouve son extrême stupidité — voire pire encore, car elle est infiltrée : certains en son sein sont tout simplement stupides, tandis que d’autres œuvrent pour le compte de l’ennemi israélien. Comment peut-on, à la lumière de tout ce qui se passe, des faits actuels, des crimes perpétrés par l’ennemi israélien, demander au mouvement Hamas de rendre ses armes ? La situation juste, la logique juste — selon le droit, selon la justice, selon des arguments clairs et explicites, selon la sagesse et le bon sens —, c’est que l’ennemi israélien ne devrait posséder aucune arme, pas même des couteaux ! À plus forte raison ne devrait-il pas recevoir toutes sortes d’armes létales, meurtrières, destructrices, qu’il n’utilise pas seulement dans les guerres et les combats contre ceux qui le combattent, mais aussi pour exterminer les enfants et les femmes. Lorsque les États-Unis livrent à l’ennemi israélien des centaines de milliers de bombes parmi les plus destructrices et les plus écrasantes, ainsi que d’autres types d’armes et d’instruments de mort, de missiles variés, de munitions en tout genre — et que la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la France, ainsi que d’autres pays occidentaux, lui en livrent aussi —, contre qui les utilise-t-il ? Uniquement dans les batailles militaires face à ceux qui le combattent ? Non. Il les utilise, au vu et au su du monde entier, pour exterminer des civils désarmés, pour tuer les populations dans leur ensemble dans la bande de Gaza. Il cible, à l’aide de ce qu’il appelle des « ceintures de feu », des quartiers entiers qu’il détruit, en tuant tous leurs habitants. Il cherche à faire le plus grand nombre possible de victimes parmi les enfants, les femmes, et les civils de Gaza. Cela signifie qu’il n’utilise pas ces armes seulement dans un cadre militaire, contre ceux qui l’attaquent ou qui l’affrontent, mais qu’il les dirige délibérément contre les enfants, contre les femmes, contre les civils désarmés. Et face à tout cela, certains viennent dire aux combattants palestiniens, ces moudjahidines qui luttent dans le sentier de Dieu, qui sont dans leur bon droit : « Rendez vos armes ! » Au Liban, certaines forces et partis — dont l’historique est très lourd de collusion passée avec l’ennemi israélien, et de collaboration directe avec lui (Forces Libanaises, Kataeb...), autrement dit de trahison envers le Liban, avec tout un passif de trahison et de criminalité — s’activent aujourd’hui à l’intérieur du pays pour faire pression, en réponse aux Américains et selon leurs directives, afin de désarmer la Résistance, de désarmer le Hezbollah. Celui-là même qui protège le Liban, qui garantit sa liberté, son indépendance, sa sécurité et sa stabilité. Ce genre d’action sert les intérêts des ennemis. C’est une logique ignoble, stupide, perverse. Notre Oumma a besoin de s’armer, plus que quiconque et plus que jamais. Ceux qui, en Palestine, au Liban ou ailleurs, parlent en ces termes — « Désarmons ceux qui s’opposent à l’ennemi israélien, ceux qui résistent à l’agression israélo-américaine » —, ceux-là ont pour plus haut modèle les Etats-Unis. Ils sont les vassaux des Etats-Unis. Ils en font l’éloge, ils la vénèrent comme une divinité à la place de Dieu. Leur idéal, c’est les Etats-Unis. Pourtant, aux Etats-Unis mêmes, la Constitution américaine comporte des articles garantissant à chaque citoyen le droit de posséder des armes. Pourquoi, dès lors, veut-on que nous soyons une Oumma désarmée, alors que nous sommes confrontés à cette agression israélo-américaine, avec toute sa brutalité, sa sauvagerie, ses crimes, ses violations de tous les interdits et de tout ce qui est sacré ? Une agression qui nous vise dans tout : notre religion, nos principes, nos convictions religieuses, nos lieux saints islamiques et notre quotidien. On voudrait que nous soyons une Oumma sans armes, incapable de se défendre, livrée sans défense à ses ennemis, comme une proie facile — sans tirer aucune leçon des faits historiques les plus patents. Il existe des précédents : en Palestine même, au Liban, en Bosnie-Herzégovine, et d’autres expériences historiques dans bien d’autres régions du monde. Quel sort attend celui qui dépose les armes ou se désarme, alors qu’il est la cible d’un ennemi haineux, criminel, tyrannique, injuste ? Sinon l’extermination, l’humiliation, la mort. Les leçons sont nombreuses, les exemples abondent — au point qu’on ne saurait tous les citer ici. Mais, au Liban même : quand a eu lieu le massacre de Sabra et Chatila ? Après le départ des combattants palestiniens et la remise des armes palestiniennes. Pourquoi les pires massacres ont-ils eu lieu en Palestine ? Parce que le peuple palestinien n’avait pas acquis les armes nécessaires dès le début, n’a pas pris les mesures militaires qui s’imposaient, et n’a pas bénéficié du soutien arabe et islamique pour se procurer les armes nécessaires. Les ennemis, eux, fournissent à l’ennemi israélien toutes les sortes de soutiens, avec tous les types d’armes — les plus destructrices, les plus meurtrières. Et nos peuples opprimés, persécutés, réprimés, soumis aux massacres et à l’extermination de masse, en premier lieu le peuple palestinien, se voient adresser avec la logique du désarmement. Nos peuples ont plus besoin que quiconque de posséder des armes ! Car ils sont agressés, opprimés, persécutés, réprimés, écrasés, et qu’ils ont le droit de leur côté. Ils ont la justice et le droit de leur côté. [L’héroïque résistance palestinienne] La grande résistance de nos frères moudjahidines dans la bande de Gaza se poursuit, et leurs exploits sont sans équivalent dans le monde. Les images en témoignent : des combats à bout portant avec les chars et les blindés de l’ennemi israélien, où ils jettent des engins explosifs sur les chars et les font exploser. Des embuscades meurtrières et féroces tendues à l’ennemi. L’ennemi israélien reconnaît être confronté à un grand dilemme dans la bande de Gaza, et le niveau de confrontation y est sans précédent pour l’armée israélienne, ces gangs criminels. L’ennemi israélien se retrouve ainsi en pleine crise sur le plan militaire, dans les combats et les affrontements — face à qui ? À une poignée de croyants moudjahidines, qui ne disposent que de peu de choses, de moyens de combat et d’armement rudimentaires, très limités, face à toute la machine de guerre israélienne. Malgré cela, ils font preuve d’une grande efficacité depuis vingt-deux mois, et ils infligent des pertes à l’ennemi, lui tiennent tête, restent fermes, font preuve d’un courage farouche et le plongent dans une crise manifeste et réelle. L’ennemi souffre d’un problème en matière de ressources humaines ; il connaît une forte augmentation des cas de troubles psychologiques et mentaux, et une large part de ce qu’il appelle ses « forces de réserve » fuit les combats. Ce modèle confirme donc que l’orientation adoptée est la bonne, et que le choix est juste. Quant à la barbarie de l’ennemi israélien, à ses attaques contre des civils sans défense, à l’extermination d’enfants et de femmes, à la famine collective imposée à la population de la bande de Gaza — cela n’exprime ni puissance militaire, ni victoire militaire. Ce n’est en aucun cas une victoire militaire, mais uniquement une monstruosité criminelle et des atrocités abominables. Les Brigades al-Qassam (branche armée du Hamas) ont mené près de quinze opérations variées (depuis la semaine dernière), entre embuscades, destructions de véhicules ennemis et tirs de sniper contre ses criminels. Les Brigades d’Al-Quds (branche armée du Jihad islamique) ont, elles aussi, mené de grandes et importantes opérations. L’ambiance générale parmi les frères moudjahidines dans la bande de Gaza est celle de la coopération, de la solidarité et de la mise en commun des efforts — ce qui est quelque chose de formidable et d’important. [Les initiatives de soutien à Gaza] Concernant les manifestations de soutien à Gaza, il y en a eu en Turquie, en Mauritanie, à Bahreïn, au Maghreb, en Jordanie, au Liban, en Tunisie, en Irak, et en Cisjordanie. Des manifestations et des rassemblements ont également eu lieu en Amérique, en Europe et dans d’autres pays — dans un total de dix-sept pays. Au niveau des voix libres et courageuses de notre Oumma, il y a aussi les prises de position du mufti du Sultanat d’Oman et du mufti de Libye, qui sont des positions honorables, en contraste avec la position honteuse d’Al-Azhar. Al-Azhar, institution religieuse et éducative de premier plan dans l’espace islamique, a publié hier une déclaration condamnant les crimes israéliens, mais l’a promptement retirée et supprimée. C’est honteux et regrettable, profondément regrettable. Où sont ceux dont Dieu, exalté soit-Il, a dit : « Ceux qui transmettent les messages de Dieu, Le craignent, et ne craignent nul autre que Lui. » (Coran, sourate 33, verset 39) ? Comment peuvent-ils se soumettre à des calculs politiques fallacieux et trompeurs ? Cela reflète l’état de nombreux oulémas qui suivent cette voie : la voie du silence, de la soumission et de l’absence de position. Certains d’entre eux vont même jusqu’à décourager ouvertement et publiquement toute initiative. Ceux-là mêmes qui attisaient la discorde, ou la rejetaient, qui émettaient des fatwas imposant ce qu’ils appelaient le djihad en Syrie, en Irak ou ailleurs, dans le but de semer la division parmi les musulmans sous des prétextes takfiristes. Aujourd’hui, ce sont ces mêmes personnes qui découragent ouvertement et publiquement toute position concrète en faveur du peuple palestinien et contre l’ennemi israélien. Concernant la Flottille de la liberté, il y a actuellement un nouveau voyage — le trente-sixième — dans le cadre de ses efforts symboliques pour briser le blocus de Gaza. En vérité, à ce stade, il existe une grande opportunité pour les musulmans, s’ils comprennent, s’ils réfléchissent. Au niveau mondial, nous vivons actuellement un sommet inédit de condamnation de l’ennemi israélien, de dénonciation et d’exécration de ses crimes, de reconnaissance du droit palestinien et de l’injustice subie par les Palestiniens. Cela se produit au niveau du monde entier. Nous vivons une phase sans précédent : la mise à nu de l’ennemi israélien, celle des États-Unis avec lui, et celle des régimes sionistes européens à leurs côtés. C’est sans précédent. Le climat mondial est favorable aux musulmans, s’ils prennent conscience de cette opportunité, de l’importance d’agir pour la saisir, s’ils craignent Dieu Tout-Puissant et obéissent à Ses ordres, s’ils assument leurs responsabilités humaines, religieuses et morales — des responsabilités dont dépend leur sauvegarde face au péril qui les guette eux-mêmes. Mais, hélas, le renoncement et l’abandon atteignent des degrés absolument effarants. Comme nous l’avons dit, il y a complicité, il y a des positions extrêmement négatives, très en deçà du minimum de solidarité et de compassion, de la part de certains pays ou gouvernements, où qu’ils soient dans le monde. [Le front yéménite contre Israël] Concernant le front du soutien du Yémen de la foi et du djihad dans la bataille de la victoire promise et du djihad sacré, les opérations de soutien se sont poursuivies. Cette semaine, 11 opérations ont été menées, à commencer par des tirs de missiles supersoniques et de drones en direction de la Palestine occupée, contre l’ennemi israélien — notamment vers Jaffa, Ashdod, le Néguev et Umm al-Rashrash (Eilat) —, visant des cibles ennemies. De même, en mer Rouge, l’interdiction de la navigation maritime imposée à l’ennemi israélien se poursuit. Le port d’Umm al-Rashrash, que l’ennemi appelle port d’Eilat, a été à nouveau entièrement fermé — par la grâce de Dieu Tout-Puissant —, ce qui a infligé à l’ennemi israélien des pertes considérables, constituant une défaite au vrai sens du terme. Des journaux européens ont même commenté cela, qualifiant cet épisode de grande défaite pour l’ennemi israélien. Depuis le début du soutien à la bande de Gaza, 1 679 opérations ont été menées : entre tirs de missiles, drones et attaques navales. L’ennemi a tenté d’interrompre ou d’infléchir la position yéménite, ou d’exercer des pressions pour la modifier, mais il a échoué. Lors de la première et de la seconde vague d’agression américano-britannico-israélienne, les frappes contre le Yémen ont atteint 2 843 frappes et bombardements maritimes, faisant des centaines de morts et de blessés. Mais l’ennemi israélien, tout comme l’ennemi américain, a complètement échoué à faire reculer la position yéménite de soutien à Gaza, de défense du peuple palestinien, dans un djihad pour la cause de Dieu Tout-Puissant. Plus que jamais, c’est le temps du djihad — dans un champ de bataille clair, pour une cause limpide, contre un ennemi explicite de l’islam et des musulmans, pour une cause juste et limpide, reconnue par le monde entier. Alors, où sont les autres membres de cette Oumma ? Même ceux qui, jadis, agissaient sous des bannières islamiques et jihadistes ? Pourquoi ne se mobilisent-ils pas maintenant pour soutenir le peuple palestinien ? Nous, en tant que peuple yéménite — au niveau officiel et populaire, militaire et dans tous les domaines —, nous ne ménagerons aucun effort pour soutenir le peuple palestinien, avec lequel nous partageons ces épreuves, ces souffrances, ces douleurs et ces chagrins. Nous cherchons à étudier d’autres options d’escalade, et nous œuvrons également de manière continue à développer nos capacités militaires pour qu’elles soient plus efficaces dans la rétorsion contre l’ennemi et pour accentuer la pression sur lui.
S’agissant des activités populaires, elles se poursuivent sous des formes diverses. À leur avant-garde figurent les rencontres savantes, notamment une réunion de oulémas et de prêcheurs à Hodeïda. L’activité des oulémas au Yémen est exemplaire : elle offre un modèle inspirant aux savants religieux et aux prêcheurs des mosquées dans le reste du monde islamique. Cette voix de la foi, qui exprime véritablement l’islam dans ses questions et responsabilités religieuses et islamiques, en particulier le jihad dans la voie de Dieu — voilà la voie que doivent suivre tous les oulémas et prêcheurs, les savants religieux et les prêcheurs des mosquées dans le reste du monde. Quant aux rassemblements des tribus, ceux des régions montagneuses se poursuivent, et ils revêtent une importance capitale, car le rôle des tribus dans notre pays est fondamental : elles constituent l’épine dorsale de la société yéménite. Les manifestations et les rassemblements se poursuivent également : hier, des manifestations massives ont eu lieu à l’université de Sanaa. Elles aussi représentent un modèle pour toutes les universités du monde islamique. Où sont-elles ? Où sont les enseignants ? Les universitaires ? Les étudiants censés faire preuve d’un degré supérieur de conscience au sein des masses populaires, et de se mobiliser en conséquence ? Où sont-ils ? Où sont leurs voix ? Cette université, l’université de Sanaa, leur offre un modèle exemplaire et inspirant. Les activités de mobilisation se poursuivent dans leurs multiples volets, au premier rang desquels la formation militaire. Le bilan s’élève à plus d’un million sept mille personnes formées militairement, ce qui constitue une réalisation considérable et importante. Bien que le peuple yéménite, comme je l’ai répété à plusieurs reprises, soit un peuple combattant, armé et naturellement porté au combat, la formation militaire demeure essentielle : elle fait partie de la préparation, elle répond à l’injonction de Dieu, le Très-Haut : « Préparez contre eux tout ce que vous pouvez comme force » (Coran, sourate 8, verset 60). Ce chiffre est très significatif : plus d’un million de yéménites formés militairement dans le cadre de la mobilisation générale, sans compter les forces régulières, qui ont elles aussi bénéficié d’un entraînement avancé, répété et progressif. [Appel aux pays arabes qui séparent le Yémen de la Palestine] Dans ce contexte, je renouvelle mon appel aux régimes des pays séparant géographiquement le Yémen et la Palestine, afin qu’ils ouvrent des points de passage terrestres pour le peuple yéménite, afin que les moudjahidines puissent se mobiliser — et, avec la permission de Dieu, le Très-Haut, ils se mobiliseront par centaines de milliers pour rallier la Palestine et soutenir le peuple palestinien. C’est ce que nous souhaitons, ce vers quoi nous tendons de toutes nos forces, ce que nous espérons atteindre et que nous nous efforçons d’atteindre. Le peuple yéménite souffre énormément. Les voix des gens, les expressions sur leurs visages, leurs poings levés, leurs cris dans les manifestations et les marches témoignent du degré d’interaction, de la présence de cette volonté, de cette orientation, de cette résolution dans la position, des sentiments de tristesse et de douleur que portent leurs cœurs d’un côté, et de l’amour, de l’estime et du respect qu’ils nourrissent de l’autre pour le peuple palestinien. Le sentiment de fraternité islamique avec le peuple palestinien, le sentiment d’oppression — notre peuple est lui aussi opprimé et partage le sentiment de l’injustice dont souffre le peuple palestinien —, tout cela est profondément enraciné dans notre peuple, ce qui le rend apte à atteindre un haut niveau de soutien et de coopération. https://x.com/lecridespeuples/status/1949609526128267308 C’est pourquoi, par la grâce de Dieu, il est resté ferme dans sa position, sans faillir — ni face à l’agression américaine, britannique et israélienne, ni face à l’agression économique, au blocus et aux mesures hostiles qui l’accompagnent, ni face aux campagnes médiatiques calomnieuses destinées à influer sur sa position, et qui ont toutes échoué. [Appel au peuple yéménite] Les manifestations et rassemblements du vendredi dernier ont été massifs, importants et remarquables, à la hauteur de ce peuple : le Yémen de la foi et de la sagesse exprime sa foi réelle à travers ses positions sincères, courageuses et fermes. Vendredi dernier, le nombre de manifestations et rassemblements a atteint 1 266. Cette semaine, alors que nous sommes au comble des souffrances endurées par le peuple palestinien à Gaza, j’en appelle à notre cher peuple — le Yémen de la foi, de la sagesse et du jihad, le Yémen de la loyauté et du soutien à la vérité et à la justice, qui s’oppose aux oppresseurs et aux tyrans arrogants — pour qu’il descende dans les rues par millions, comme jamais auparavant. J’espère que les manifestations de demain, si Dieu le veut, demain vendredi, seront sans précédent, car nous vivons une phase exceptionnelle. Ce que commet l’ennemi israélien dans la bande de Gaza, avec la lâcheté effrayante, honteuse, ignoble et humiliante de la majorité des pays islamiques, arabes et autres, les cris du peuple palestinien, les appels des suppliciés et des affamés de Gaza — dont certains ont même perdu la voix —, imposent que la mobilisation de demain, si Dieu le veut, soit sans précédent, à la mesure de ces souffrances et de cette tragédie sans précédent vécue par le peuple palestinien, en réponse à Dieu, le Très-Haut, dans le cadre du jihad dans Sa voie, et en soutien au peuple palestinien opprimé, que nous soutenons dans sa souffrance et sa tragédie. Cela constitue un devoir humain et moral, une responsabilité dictée par la foi, pour ceux qui ont une appartenance religieuse, et une responsabilité dictée par l’humanité, pour tous ceux qui ont gardé leur humanité et leurs sentiments humains. Et pour tous ceux qui ont une appartenance sincère à l’islam et qui éprouvent des sentiments religieux. J’espère que la mobilisation sera massive dans la capitale, Sanaa, ainsi que dans les autres provinces, districts et places. [Conclusion] Je demande à Dieu, le Très-Haut, de vous récompenser pour votre engagement continu chaque semaine avec cette formidable ferveur, qui constitue un djihad que Dieu, le Très-Haut, ne considérera pas vain. Il renforce les valeurs et les significations religieuses et humaines ; il renforce la conscience et la foi de notre peuple, l’élève dans ce domaine ; et il est inscrit auprès de Dieu, le Très-Haut, et Dieu ne laisse jamais perdre la récompense des croyants. Nous demandons à Dieu, le Très-Haut, de nous guider, vous et nous, vers ce qui L’agrée, de faire miséricorde à nos martyrs vertueux, de guérir nos blessés, de libérer nos prisonniers, de nous accorder Sa victoire, et de hâter le soulagement et la victoire du peuple palestinien opprimé et de ses chers combattants. Que la paix, la miséricorde et les bénédictions de Dieu soient sur vous. 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